Des usages et des habitudes qui ont évolué avec la crise sanitaire causée par le Covid-19.

« Alors mamie, c’est toujours d’accord pour le Zoom après la sieste » ? « Oui, ça me va ! Et n’oublie qu’on a prévu un Google Meet avec tes cousins dimanche midi ! »

C’était pendant les confinements liés à la crise du Covid-19. Les plateformes d’appels vidéo connaissaient alors un boom inédit, et chaque famille avait sa préférée : certains utilisaient MicrosoftTeams, d’autres WhatsApp, Skype, Facebook Messenger, ou Facetime (une application développée par Apple). Certaines familles en changeaient selon les personnes qu’elles appelaient. Puis, quand la crise est passée, et que chacun a retrouvé sa vie d’avant, et on a parfois mis ces outils de côté, trop heureux de revoir les gens « pour de vrai ». Mais pas toujours : ceux qui vivent éloignés les uns, des autres ont réalisé qu’échanger par écrans interposés entre grands-parents, enfants, et petits-enfants apportait une touche de convivialité supplémentaire, et ils ont continué à s’en servir.  

Les appels vers les plateaux de téléassistance ont également connu une forte hausse pendant la crise sanitaire.

Crédoc : les enseignements de la dernière étude concernant les usages numériques des personnes âgées

En fait, ce sont tous les usages d’outils numériques qui ont augmenté pendant la crise sanitaire. On a plus utilisé les ordinateurs, internet, mais aussi les smartphones, et les tablettes. Ils ont ensuite diminué, mais ils restent plus élevés qu’avant la crise sanitaire. Ceci vaut notamment pour les seniors, indique le Crédoc, dans son dernier baromètre du numérique 2023.  

D’une façon plus générale, les personnes âgées acceptent de mieux en mieux les équipements (ordinateur, smartphone, tablette, Internet fixe, internet mobile) : les écarts de perception de l’utilité perçue des différents équipements selon l’âge tendent à se résorber.

La part des personnes de 70 ans et plus se connectant à internet a diminué de 8 points entre 2020 et 2022 (63 %), mais elle reste toutefois au-dessus de son niveau de 2019 (58 %).

C’est du côté des jeunes seniors de 60-69 ans que les progrès sont les plus durables et visibles. En effet, le nombre d’internautes de cette tranche d’âge continue de progresser (96%, +3 points), rattrapant celui des plus jeunes générations.

Cette tranche d’âge est aussi celle qui ressent beaucoup plus qu’avant la crise l’utilité du smartphone : c’est le cas de 87 % des 60-69 ans (+16 points) et de 86 % des 70 ans et plus (+21 points).

Double défi de l’isolement des seniors : sécurité physique et lien social

Dans ce contexte, la téléassistance, autre moyen de garder un lien en permanence en cas de besoin, devrait logiquement être adoptée plus facilement par la nouvelle génération de seniors née après 1945. Cette fameuse génération de 75-84 ans, qui va connaître une augmentation de 47 % entre 2020 et 2030, passant de 4 millions à 6 millions d’individus. Plus indépendants, mieux informés, plus connectés, ces papy-boomers comprendront mieux l’utilité de ce service d’aide à la personne pour bien vivre à domicile et son rôle préventif. Une personne équipée d’un bouton d’alerte, ou dont le domicile a été équipé en capteurs intelligents, voit son temps à terre fortement réduit en cas de chute lourde avérée, puisque le chargé d’assistance fait le nécessaire immédiatement pour appeler les secours ou un proche aidant.

Ce dernier a aussi un rôle d’écoute et d’échange, car il est disponible pour discuter avec les abonnées à tout moment lorsqu’ils ont besoin d’être rassurés.  

En tant qu’aidants (il arrive souvent que cette génération de jeunes retraités s’occupe de ses parents très âgés), les jeunes seniors d’aujourd’hui ont vu les effets délétères de la solitude sur leurs parents vieillissants en perte d’autonomie, ou en situation de dépendance. Ils connaissent la détresse qui s’empare d’eux en milieu de nuit parfois. Ils savent combien une parole est rassurante, et combien il peut être réconfortant de trouver une écoute bienveillante 24h/24, 7j/7 pour livrer ses angoisses.  

Nul doute que la téléassistance fait partie des usages numériques qui devraient trouver une plus grande adhésion auprès de la nouvelle génération de seniors, conscients du lien social qu’elle apporte, et de la possibilité qu’elle offre de rester autonome en toute sécurité.  

Taux de pénétration de la téléassistance : la France en retard par rapport à ses voisins européens

La téléassistance existe en France depuis plus 40 ans déjà, mais son taux de pénétration reste encore faible par rapport à d’autres voisins européens comme le Royaume-Uni, la Suède, ou l’Espagne. Seuls 12 % des Français de plus de 75 ans sont raccordés à un système de téléassistance. Au Royaume-Uni, c’est un tiers de la même tranche d’âge ! On a longtemps attendu la première chute, ou un retour d’hôpital pour s’équiper, quand les dommages étaient déjà là. Pourtant, en agissant à titre préventif, la téléassistance allonge de deux ans le maintien à domicile.  

La situation évolue cependant : chez Libr'Alerte (marque opérée par Tunstall Vitaris), à présent 61 % des abonnés souscrivent au service avant l’arrivée d’une chute, d’un malaise, d’un accident domestique, ou d’un autre événement fâcheux ! Numéro 1 de la téléassistance en France, la société propose des solutions modernes et fiables, adaptées aux besoins de chacun.  

‍

Pour aller plus loin :

Découvrez la téléassistance en image : https://www.youtube.com/watch?v=FbM0myFfqH8&t=18s

‍

Sources :

Crédoc : le baromètre du numérique 2023

‍

‍